La CSEM dévoile de nouvelles initiatives pour l’expansion du programme STIAM
Le programme STIAM (sciences, technologies, ingénierie, arts et mathématiques) est une initiative multidisciplinaire qui vise à favoriser la créativité chez les élèves ainsi qu’une participation poussée de leur part dans la réalisation d’une série de projets de groupe, en abordant non seulement les cinq matières enseignées à l’école mais aussi en rendant ces projets plus pertinents, plus créatifs, plus intéressants et davantage axés sur la découverte.
STIAM est une approche pédagogique ayant pour objectif de promouvoir un esprit inquisiteur, un raisonnement logique et des compétences en matière de collaboration.
Pour l’année scolaire 2016-2017, la mise à l’essai réussie de ce projet pilote est en cours dans deux écoles primaires : Général Vanier à Saint-Léonard et Pierre Elliott Trudeau à Rosemont. Lors d’une conférence de presse tenue à l’école Général Vanier le 27 janvier, la présidente de la CSEM, Angela Mancini, a annoncé qu’au moins une douzaine d’écoles souhaitent adopter le programme STIAM dès l’an prochain. La CSEM a également invité des experts dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques à agir à titre d’ambassadeurs officiels du programme STIAM. Ces derniers ont accepté de rendre visite aux classes STIAM de la CSEM afin de partager leur expérience.
Fort populaire en Chine, en Inde et aux États-Unis, le programme STIAM stimule la participation active des élèves, par essais et erreurs, à une série de projets interactifs qui intègrent les cinq disciplines d’enseignement auxquelles réfère l’acronyme STIAM, et ce, en utilisant des dispositifs technologiques de pointe et du matériel de construction des plus élémentaires. Ces projets contribuent à créer une dynamique de groupe parmi les élèves où ils sont appelés à travailler ensemble à la conceptualisation, la communication, la collaboration et la construction dans des situations authentiques que leur fournit leur enseignant. Ensemble, ils déterminent comment les choses fonctionnent en posant des gestes, en faisant appel en classe à une approche plus fidèle à la réalité. Par conséquent, les projets STIAM favorisent non seulement la communication, la conceptualisation et la collaboration, mais aussi la curiosité, la créativité et l’esprit critique.
Au cours de la période pilote, la CSEM a désigné trois de ses conseillers pédagogiques afin qu’ils agissent à titre de leaders STIAM pour les deux écoles mentionnées précédemment. Il s’agit de Sara Iatauro, conseillère en sciences pour les écoles primaires; Nicolas Doyon, conseiller en arts; et Chad Leblanc, conseiller en mathématiques au niveau primaire. Chaque semaine, ils rendent visite aux deux écoles où ils animent des exercices STIAM avec les élèves et discutent des rouages du programme avec les enseignants et les directions d’école.
« Les jeunes saisissent bien le processus d’interrogation et la façon de se questionner par rapport aux situations qui leur sont présentées », a déclaré Mme Iatauro. « STIAM procure aux élèves le cadre qui les oriente vers l’explication ce qui, du même coup, leur permet de s’approprier leurs apprentissages. »
Le laboratoire ouvert est au cœur du programme STIAM. Il s’agit généralement d’une salle de classe inutilisée et convertie qui met à la disposition des élèves les outils et le matériel nécessaires à la réalisation des projets ou des exercices en question. Cet environnement est également propice à la créativité novatrice et à l’apprentissage.
Les trois leaders STIAM de la CSEM sont fortement encouragés par l’impact positif du programme sur les élèves des écoles Général Vanier et Pierre Elliott Trudeau depuis septembre dernier. Ces élèves sont toujours impatients d’entamer les projets STIAM prévus dans leur laboratoire ouvert où ils ont l’occasion d’apprendre, de découvrir et d’être stimulés tout en s’amusant. Les leaders souhaitent que le plus grand nombre possible d’écoles primaires et secondaires de la CSEM adoptent le programme STIAM, ou à tout le moins quelques-uns de ses volets, dans le cadre de leur curriculum respectif d’ici quelques années.