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La CSEM fière de ses propres diplômés devenus enseignants de français au sein de son réseau

admin
Montreal - lundi, janvier 9, 2023

La Commission scolaire English-Montréal (CSEM) est fière de compter parmi ses rangs plusieurs anciens élèves devenus enseignants de français.

Jessica Monti

Au cours de sa carrière en éducation, Jessica Monti a enseigné le français (langue maternelle), l'histoire, la géographie et les arts plastiques à l'école secondaire Rosemont ainsi qu’au Collège Vincent Massey, avant d'occuper des fonctions administratives aux écoles primaires East Hill et Pierre de Coubertin.

Ayant suivi le programme spécialisé français, langue d'enseignement au Collège Vincent Massey, Mme Monti a profité du même curriculum français que celui offert dans les écoles francophones. Ce programme, destiné aux élèves qui possèdent déjà une bonne maîtrise du français, s'est avéré parfait pour Mme Monti.

« J’étais inscrite à un programme visant à me fournir les meilleures notions en français », a indiqué Mme Monti. « Je parlais français à la maison et je passais mes étés dans un camp de jour en français où j’avais des amis francophones. J'ai eu la chance de pouvoir consolider en dehors de l’école mes apprentissages acquis à la CSEM, ce qui a servi d’assise à mes choix ultérieurs. »

Aujourd'hui directrice adjointe à l'école primaire Pierre de Coubertin, Mme Monti veille à ce que les élèves actuels soient à leur tour exposés à la langue française dès leur plus jeune âge et dans tous les domaines. 

« Bien plus qu’un simple cours, le français fait partie intégrante de la vie scolaire », s’est exclamée Mme Monti. « Nous organisons des activités, des sorties et des excursions en français. Nous encourageons le bilinguisme au quotidien, et c'est une véritable culture à la grandeur de notre établissement. Quand l'école saisit les occasions d'utiliser le français en dehors de la classe, c’est ce qui fait la différence. » 

Bianca Silvina Coverini 

Bianca Silvina Coverini parlait uniquement en anglais à la maison. Mais qu’à cela ne tienne, elle a choisi de poursuivre une carrière en enseignement du français grâce, en grande partie, aux programmes d'immersion française qu'elle a suivis à l'école primaire Willingdon de NDG et à l'école secondaire Westmount.

« Je ne serais pas là où j’en suis aujourd'hui sans le programme d'immersion de la commission scolaire », a affirmé Mme Coverini, qui enseigne désormais le français et les mathématiques en 2e année à l'école primaire St. Monica de NDG. « Ce programme m'a permis d'acquérir une solide compréhension de la langue, ce qui s’est avéré bénéfique non seulement pour ma carrière, mais aussi sur le plan social. Je garde de très bons souvenirs de mes enseignants de français, de leur grande patience et de leurs encouragements dans mon apprentissage d'une nouvelle langue. » 

Mme Coverini s’est jointe à la CSEM en 2018, après avoir obtenu de l’Université McGill un baccalauréat en enseignement à la maternelle et au primaire. Elle a ensuite suivi un cours d'un an intitulé Microprogramme de 2e cycle en enseignement du français, langue seconde.

Mme Coverini souhaite inculquer à ses élèves son amour de la langue française et espère que parents et élèves seront encore plus nombreux à opter pour les programmes d'immersion française.

« Les programmes offerts à la CSEM permettent aux élèves d’acquérir un français fonctionnel, en plus de leur donner la confiance et la capacité nécessaire pour utiliser efficacement le français au quotidien », a-t-elle poursuivi. « Je crois qu'une éducation bilingue est un atout pour un emploi futur et que tous les élèves ne peuvent qu’en retirer des avantages. » 

Stephanie Mallozzi

Stephanie Mallozzi ne se contente pas d'enseigner le français aux élèves de 1re et 2e année à l’école primaire Dalkeith à Anjou. En effet, elle les encourage à tomber en amour avec la langue française, un peu comme ce fut le cas pour elle.

« Je crois que j'ai le devoir d'insuffler à mes élèves le désir d’apprendre et de véhiculer une image positive de la langue française », de dire Mme Mallozzi, enseignante à Dalkeith depuis sept ans. « Nous chantons et nous dansons tous les jours. Je suis si reconnaissante envers les écoles de la CSEM que j'ai fréquentées et tous les enseignants qui ont largement influencé ma décision de devenir enseignante de français. »

Mme Mallozi se souvient très bien de l’un de ses élèves de 1re année qui affichait une attitude négative par rapport à la langue française au début de l’année scolaire, refusant de s’exprimer en français en classe ou à la maison. Or, au bout de quelques mois, Mme Mallozzi a reçu un appel de ses parents ravis de voir à quel point leur enfant était maintenant heureux d'être dans une classe de français, chose tout à fait inconcevable peu de temps auparavant. L'enfant demandait à faire des exercices de français et les chansons chantées en classe résonnaient désormais partout dans la maisonnée.  

« Votre enfant sera prêt à évoluer au Québec s'il fréquente une école de la CSEM », s’est exclamée Mme Mallozzi. « Nous nous devons d’être bilingues, mais plus encore, nous devons nous assurer que nos enfants apprivoisent la langue. S'ils apprennent à aimer la langue, ils l’adopteront. La CSEM et ses enseignants dévoués veilleront à ce que votre enfant réussisse à cet égard. » 

Veronica Bastone

Veronica Bastone a fréquenté l'école primaire East Hill dans le programme d'immersion française. En 2018, Mme Bastone est retournée à cette même école pour y enseigner le français et redonner à cet établissement qui, selon elle, lui a ouvert la voie pour devenir enseignante de français.

« À East Hill, j'ai pu acquérir une excellente base en français », se souvient Mme Bastone, qui enseigne actuellement en 6e année le français, les sciences, les sciences humaines, les arts et l'éthique, et ce, tout en français. « J'ai ensuite poursuivi mes études dans des établissements anglophones (Collège Vincent Massey, Cégep Vanier et Université McGill) où j’ai obtenu une mention d’honneur dans tous mes cours de français. »

Après ses études universitaires, Mme Bastone a passé le test de compétences linguistiques en français. Au cours des cinq dernières années, elle a enseigné le français dans des classes de maternelle et de la 3e à la 6e année. Elle est d’avis que l'immersion française représente la meilleure alternative à l’instruction en français et espère que ce programme gagnera de plus en plus en popularité auprès des familles.

« J’ai la conviction que les écoles de la CSEM peuvent contribuer à la réussite scolaire de nos élèves en langue française, pourvu que ces derniers continuent à consolider à la maison les notions enseignées en classe », a-t-elle précisé. « Le personnel enseignant à la CSEM est extraordinaire et toujours prêt à aider les élèves à atteindre leur plein potentiel. Je me considère vraiment privilégiée d'avoir été affectée à titre d’enseignante à l’école même que j’ai fréquentée lorsque j’étais élève à la CSEM. »

 Samantha Meixian Fong

Samantha Meixian Fong enseigne le français, langue seconde (de base et enrichi) ainsi que le monde contemporain aux élèves de 4e et 5e secondaire au sein du réseau des écoles secondaires innovatrices de la CSEM. Elle est elle-même issue du programme d’immersion française de l'école Gardenview à Saint-Laurent.

« Je suis en mesure d’affirmer que ce programme m’a permis d’apprendre à parler français, en plus d’acquérir de solides bases dans cette langue », a-t-elle souligné. « Mes enseignants de français ont toujours été formidables et patients. Grâce à l’excellence de leur enseignement, j'ai appris à aimer cette langue et j'ai toujours fait l'effort de parler français. »

Mme Fong encourage les élèves à faire preuve d’ouverture d’esprit lorsqu'il s’agit d'apprendre une nouvelle langue. « Il importe de les initier aussi jeunes que possible afin de cultiver chez eux le désir d’apprendre tout au long de leur vie », a-t-elle conclu. 

Laura Primiano

En arpentant les corridors et les salles de classe de l'école primaire Roslyn à Westmount, où elle enseigne actuellement en français aux élèves de la maternelle à la 5e année, Laura Primiano ne peut s'empêcher de penser à l'époque où elle y était elle-même élève dans le programme d'immersion française.

« Je garde de très bons souvenirs de nombreux enseignants de français que j'ai eus dans les deux écoles au fil des ans et c'est vraiment grâce à eux si je peux enseigner en français aujourd'hui », a confié Mme Primiano, enseignante en français depuis 2007. Elle a par la suite fréquenté l'Académie Royal West, où elle a suivi des cours de français avancé et obtenu un diplôme avec mention d’honneur ainsi qu’une attestation soulignant son bilinguisme.

Mme Primiano fait l'éloge du français enseigné aux élèves de la CSEM et s'émerveille de la qualité du bilinguisme des élèves à la fin de leurs études.

« Je crois que nos enseignants de français accomplissent un travail formidable pour instruire les élèves en français », s’est exclamée Mme Primiano. « À la fin de la 6e année, les enfants sont en mesure de s’exprimer et d'écrire en français et sont vraiment bilingues, ce qui constitue un véritable atout. »

Bianca Jorrin

En tant qu'enseignante-ressource de français à l'école primaire Roslyn de Westmount, Bianca Jorrin s’efforce avec ses collègues de trouver des façons d'aider les élèves en difficulté. Elle travaille en étroite collaboration avec des psychologues, des ergothérapeutes et des orthophonistes pour que les parents et les élèves reçoivent tout le soutien et l'aide dont ils ont besoin.

Sa carrière en enseignement du français a été grandement inspirée par son enseignant de français de la 3e à la 5e secondaire au Collège Vincent Massey, Monsieur Larivière.

« J'étais inscrite au programme de français, langue maternelle, où Monsieur Larivière m'a encouragée à surpasser les exigences du programme », a déclaré Mme Jorrin. « Il se souciait profondément de ses élèves et nous poussait à aller plus loin, tout en nous soutenant dans nos apprentissages et notre réussite. C'était un enseignant exceptionnel. Il avait vraiment le don de faire en sorte que chacun de ses élèves se sente important. »

Mme Jorrin a ensuite poursuivi ses études en français avancé au Collège Marianopolis. Elle a transmis sa passion pour la langue française à ses propres enfants, qui fréquentent l'école Roslyn à leur tour.

« Je crois fermement que le niveau du français enseigné dans nos écoles d'immersion est excellent », a-t-elle poursuivi. « J'apprécie le fait que les enfants reçoivent un enseignement principalement en français, de la prématernelle à la 2e année. Plus ils sont exposés à la langue française, meilleur est leur apprentissage. C'est un véritable cadeau d'être bilingue et de pouvoir travailler dans plus d’une langue. »

Sabrina Colatruglio

L’expérience de Sabrina Colatruglio avec la langue française remonte à 2008, année où elle a fait partie de la toute première cohorte de finissants en immersion française à l'école Edward Murphy dans Hochelaga-Maisonneuve. Elle enseigne aujourd'hui le français, langue seconde; l'univers social; les sciences et la technologie ainsi que l'éthique et la culture religieuse en 5e année à l'école Pierre de Coubertin. Mme Colatruglio se souvient comme si c’était hier de sa 1re année dans la classe de M. Champagne. 

« Même si je n'avais que six ans à l’époque, j’ai encore le sourire aux lèvres quand je repense à M. Champagne entrant tous les matins dans la classe en chantant tout en grattant sa petite guitare », se souvient-elle. « Chaque fois que je repense à mes premières années à l'école, je me rappelle combien j’étais heureuse et impatiente d'aller à l'école chaque matin. »

Mme Colatruglio a transmis à sa propre classe la « joie de vivre » de M. Champagne, son amour de la musique et des bons moments.

« Mon principal objectif est de faire en sorte que mes élèves éprouvent ce même sentiment de bonheur authentique que j'ai ressenti lorsque j'étais enfant », de dire Mme Colatruglio. « Je veux qu'ils soient impatients de venir à l'école tous les matins, je veux qu'ils se sentent suffisamment à l’aise pour prendre des risques durant les cours de français et je veux qu'un jour, ils repensent à leurs années du primaire et qu'ils soient reconnaissants pour toutes les belles expériences que l'apprentissage d'une seconde langue leur aura procurées. »

Mme Colatruglio encourage les parents à inscrire leurs enfants à des activités parascolaires où la langue de communication entre les entraîneurs, les instructeurs et les coéquipiers est principalement le français, afin de consolider ce qui est enseigné en classe.

« Encouragez votre enfant à utiliser le vocabulaire qu'il a appris à l'école pour se faire de nouveaux amis et acquérir de nouvelles compétences », poursuit-elle. « L’exposition à la langue à l'école et en dehors de la salle de classe est, à mon avis, la meilleure façon pour les enfants de saisir réellement l'utilité d'apprendre une deuxième langue. Une fois que les enfants comprennent que le français n'est pas seulement une matière qu'ils doivent apprendre à l'école, mais bien une façon de nouer des liens avec le monde qui les entoure, ils commenceront à réaliser l’importance de cette facette de leur éducation et auront de bien meilleures chances de consolider leurs compétences en français. » 

 

Voici un aperçu de quelques diplômés de la CSEM ayant poursuivi leurs études dans un cégep francophone

Clara Chemtov

Après avoir fréquenté l'école primaire Willingdon et l'Académie Royal West de la CSEM, Clara Chemtov a poursuivi des études en danse au cégep de Saint-Laurent. Le cégep de Saint-Laurent étant le seul établissement à offrir le programme qu’elle convoitait, elle s'est néanmoins sentie prête à relever le défi qui l’attendait, grâce au programme de français, langue d'enseignement suivi à l'Académie Royal West. 

« Mes études à l'Académie Royal West se sont avérées un atout pour moi », dit-elle. « J’étais déjà exposée depuis la 3e secondaire à Royal West à une grande partie du contenu enseigné au cégep. De plus, je n'ai pas eu à passer d'autres examens ni à m’inscrire à des activités de rattrapage pour être admise au cégep de Saint-Laurent, car j’avais étudié en français au secondaire. » 

Clara conseille aux élèves de miser sur le bilinguisme et sur les cours de français.

« Au bout du compte, on récolte ce que l’on sème », affirme-t-elle. « Immergez-vous dans les lectures et les discussions. En vous exposant à la langue, vous verrez les portes de l’avenir s’ouvrir devant vous. »  

Francine Romano

Francine Romano n'a jamais eu l'intention de fréquenter un cégep francophone après avoir obtenu son diplôme de l'école secondaire Laurier Macdonald de Saint-Léonard en 2008. Elle était inscrite au Collège Dawson avant de se retrouver au cégep Marie‑Victorin à la suite d’une intervention chirurgicale imprévue.

« Marie-Victorin était plus près de mon domicile », de dire Francine, aujourd’hui graphiste, journaliste, artiste et réalisatrice indépendante. « C’était plus simple pour moi d'y poursuivre mes études. Je suis tellement heureuse que mon parcours m'ait menée de manière inattendue vers une école francophone. Cette expérience a façonné la personne que je suis devenue. Mes compétences en français se sont améliorées encore davantage, ce qui m’a ouvert des portes. Je ne peux que me réjouir de mon expérience. »

Elle affirme que son passage à l’école Laurier Macdonald et les enseignants qu'elle y a eus ont fait en sorte de faciliter sa transition vers un cégep francophone.

Francine travaille présentement sur une série télévisée bilingue, pour laquelle elle a reçu en 2021 une subvention pour en faire la rédaction. La série est en préproduction.

« Je suis une grande partisane du bilinguisme et j'espère pouvoir contribuer de quelque manière que ce soit à mettre fin à ce que j'appelle le « racisme linguistique », s’est-elle exclamée. « J’ai la ferme conviction que notre ville peut s’épanouir également, dans les deux langues! Nous nous devons d’être unis en tant que ville et non divisés à cause de la langue. »

Charlotte Cadieux

Ayant grandi dans un foyer bilingue, où ses deux parents parlaient couramment l'anglais et le français, Charlotte Cadieux reconnaît que son propre bilinguisme fait partie intégrante de son identité. Ses études à l'école secondaire Westmount dans le programme d'immersion française n'en ont été que plus marquantes pour elle. 

« Certains de mes meilleurs souvenirs au secondaire sont les cours que j'ai suivis avec mes enseignants de français, comme M. Desjardins », dit-elle. « Nous commencions la leçon par des discussions politiques portant sur l’actualité ou sur notre quotidien. Chacun avait la possibilité de s'exprimer. La classe était toujours très engagée avec M. Desjardins en raison de son enthousiasme pour l’enseignement. » 

La moitié de ses cours étant en français, Charlotte a pu enrichir son français à l’oral et à l’écrit, ce qui l'a préparée en prévision de ses études postsecondaires au Collège de Maisonneuve, où elle a étudié les sciences, les lettres et les arts.

« Je voulais pouvoir échanger avec un plus grand nombre de mes pairs francophones », dit-elle. « On a toujours une longueur d’avance quand on est multilingue : le bilinguisme ouvre la voie vers un monde de possibilités et d'interactions. »

Charlotte affirme que de nombreuses occasions sur les plans scolaire, social et professionnel se sont présentées à elle tout simplement parce qu'elle est en mesure de converser dans les deux langues. Elle encourage les autres à suivre son exemple.

« Je peux dire sans hésiter que je suis reconnaissante d'avoir étudié dans un programme d’immersion. Pourvu que vous choisissiez une école de la CSEM qui met l’accent sur l’esprit communautaire et la collaboration entre les élèves dans les apprentissages, vos enfants vivront une expérience positive », a-t-elle conclu. 

À propos de la Commission scolaire English-Montréal 

Forte d’un effectif de plus de 35 000 élèves composé de jeunes et d’adultes, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) est la plus grande commission scolaire publique anglophone du Québec. Fondée le 1er juillet 1998 dans la foulée de la création des commissions scolaires linguistiques par le gouvernement du Québec, la CSEM compte un réseau de 77 écoles et centres. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Web de la CSEM à l’adresse www.emsb.qc.ca.

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